mercredi 30 décembre 2009



Il y a tellement de choses auquel il faut non-penser que je n'ai vraiment pas le temps de me préoccuper d'un Moi ...

jeudi 3 décembre 2009



Les apparences de la clarté sont la sagesse primordiale de Thodgal, et la paix du moi-présent libre de projection et de repli sur soi est la vacuité spontanément accomplie de Thregchod.
L'aspect de la cessation de l'esprit est le Thregchod. La clarté-propre spontanément accomplie est le Thodgal.
L'union des deux, qui est la sagesse intrinsèque qui apparaît-d'elle-même, est la voie secrète de Nyingthig (Essence la plus intérieure).
Longchen Rabjam - Thod-Gal Gyi Yang-Yig Nam-mKha' Klong-gSal du Bla-Ma Yang-Tig

mercredi 25 novembre 2009



L'éclat (mdangs) de l'état naturel s'exprime de manière incessante, émergeant en de multiples formes qui peuplent l'esprit, ses perceptions, etc. ; toutefois, l'essence-même de ces manifestations s'avère vide, dépourvue d'objet et libre des fonctions de l'intellect. La capacité à ne pas se départir de cet état est ce que l'on désigne comme la Vision Supérieure (lhag mthong). - Patrul Rinpoché

mardi 27 octobre 2009



Tout d'abord laisse ton esprit détendu,
Sans projeter ni rassembler, sans pensées discursives ;
En demeurant libre dans cet état de détente,
Hurle soudainement un Phat ! qui frappe l'intellect,
Brutal, féroce et bref ! Quelle merveille !
Plus rien n'existe qu'une suspension (de jugement)
En laquelle brille une transparence ...

mKhas pa shrî rgyal po / Le Docte et Glorieux Roi -Peltrül Rinpoché
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vendredi 16 octobre 2009



Lorsqu'on se rappelle la nature du ciel, même si on ne le souhaite pas; on obtient le bonheur au delà l'action et déjà présent depuis le début. Ce n'est pas un objet à conceptualiser, mais à partir de cette condition, la sagesse se manifeste.
Très Vénérable Khenchen Thrangu Rinpoché - Mahamoudra de la Base

mardi 13 octobre 2009



les quatre contemplations (Chog-bZhag)

La contemplation naturelle qui ressemble à une montagne est la perfection de la vue.
La contemplation naturelle qui ressemble à l'océan est la perféction de la méditation.
Contempler naturellement les apparences [percéptions] est la perfection des actions.
La contemplation naturelle sur la conscience intrinsèque est la perfection du résultat.
Un yogi qui à atteint les quatre perfections s'est uni avec le sens absolu.
Dronma Nangched (sGron-Ma sNang-Byed)

jeudi 8 octobre 2009




Après que le dharmakaya ait été révélé en tant que claire lumière du savoir intrinsèque comme le rayonnement, non-obscurci du mandala solaire, nous somme capable de faire reculer la mort et de comprendre les mystères, et faire la démonstration de miracles pour diriger les êtres.
Lama Shabkar - Le Vol du Garouda

mercredi 7 octobre 2009


Pour la contemplation spontanée des Bouddhas,
La Vue consiste à contempler le Discernement,
Sans laisser les organes visuels se distraire,
Et sans entrer dans la discursivité de la saisie :
Alors on contemplera la Vue naturelle.

-L'émergence naturelle du discernement -

mardi 6 octobre 2009


Lorsque l'on voit se révéler les chaînes adamantines du Discernement (rig pa rdo rje lu gu rgyud), on contemple les prémices de la Vision de la Réalité Manifeste (chos nyid mngon sum), anticipant ainsi les principes qui fondent la pratique du Franchissement du Pic (thod rgal). A ce niveau, on a spontanément pouvoir sur notre propre Discernement et l'on peut s'éveiller pleinement dans le Corps d'Apparition (sprul sku).

Peltrül Rinpoché - Le Docte et Glorieux Roi
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lundi 5 octobre 2009


Toutes les choses qui apparaissent à la lumière de la conscience,
le monde des apparences et des possibilités, que ce soit le samsara ou le nirvana,
même si elles se manifestent, sont un dans la vacuité, leur véritable essence.
Comme les images d'un rêve, les illusions, ou le reflet de la lune dans l'eau,
comme la conscience dans les quatre visions, et comme l'espace environnant
qui n'a pas de substance,
elles sont un en ce sens qu'elles sont hors-du-temps et totalement vides,
libres d'élaboration.
Puisque toutes les choses sont d'un même espace de base, primordialement pur,
il n'y a rien de durable qui soit "deux", parce que tout est inclus dans
la sphère unique.
Dharmakaya est sans pointes et coins. Comme c'est merveilleux.

Le Monarque Tout Créant
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dimanche 4 octobre 2009


Tummo
Libère les nœuds dans les canaux pour que les vãyu circulent mieux. Les nœuds se développent à cause de la façon dont le pranavãyu forme les différents canaux lorsque le corps se développe dans l'utérus. Le pranavãyu est la base de l'alayavijnãna qui supporte les traces des afflictions et des actions.
Loppon Namdrol
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vendredi 2 octobre 2009

Ensuite, avec la conviction que le samsara et le nirvana sont d'un même goût, dans la nature non-liée de l'esprit qui est le dharmakaya, marche et assis, cours et saute, pleure et chante. Alternativement sous-tendu et agité, agit comme quelqu'un de lunatique. Finalement, réside dans un état de paix et de bonheur.
Lama Shabkar - Le Vol du Garouda
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Lorsqu'il n'est pas fait de distinction entre les apparences et la vacuité, alors la vision parfaite est réalisée. Lorsqu'il n'est pas fait de distinction entre le rêve et l'état de veille , alors la parfaite méditation est réalisée. Lorsqu'il n'est pas fait de distinction entre le plaisir et la souffrance, alors la parfaite conduite est réalisée. Lorsqu'il n'est pas fait de distinction entre cette vie et la suivante, alors votre condition existentielle originelle est réalisée. Lorsqu'il n'est pas fait de distinction entre votre esprit et le ciel, alors le dharmakaya est réalisé. Lorsqu'il n'est pas fait de distinction entre votre esprit et le Bouddha, alors le but est réalisé.
Le vol du Garouda - Lama Shabkar
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jeudi 1 octobre 2009


Lorsque les fautes, le mode de karma et traces, apparaissent en tant que tâche et son associés avec sa conscience intrinsèque, cela s'appelle un être. A travers l'esprit, les êtres s'illusionnent dans les six migrations des êtres ('Gro-Drug). Lorsque notre conscience intrinsèque se libère de l'esprit, on est appelé le Bouddha.
Longchen Rabjam
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mercredi 30 septembre 2009


Les philosophies Rangtong et Shentong du Madhyamika n'ont pas de différence pour réaliser en tant que "Shunyata", tous les phénomènes que nous réalisons à un niveau relatif. Elles n'ont pas non plus de différence, à atteindre l'état méditatif où les idées extrêmes se dissolvent complètement. Leurs différences repose sur les mots qu'ils utilisent pour décrire le Dharmata. Shentong décrit le Dharmata, l'esprit du Bouddha, comme étant "ultimement réel", alors que les philosophes Rangtong craignent que si il est décrit ainsi, les gens puissent le comprendre comme étant le concept de "l'âme" ou "Atma".
Jamgon Kongtrul
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mardi 29 septembre 2009


EHMAHO! De nouveau, chers enfants, écoutez moi ! Regardez ce corps comme le reflet de la lune dans l'eau. Percevez toutes expressions vocales comme l'écho. Dissolvez la multitude de vos concepts mentaux dans la pureté de leur propre nature.

Vivez toutes les expériences visuelles et auditives sans attachement, comme une hallucination, un rêve, le reflet de la lune sur l'eau, un palace merveilleux dans le ciel, une distorsion de la vue, une apparition, une bulle et un écho. Réalisez toutes vos activités quotidiennes dans cet état. Sans faire aucune division entre les sessions de méditation et les intervalles entre elles, pratiquez constamment, jour et nuit.

Lama Shabkar - Le vol du Garouda
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La

vendredi 25 septembre 2009


Hevajra Tantra

La Grande Connaissance est située dans le corps et est libre de toutes les conceptions illusoires, elle envahit toutes les choses phénoménales et bien que résidant dans le corps ne nait pas du corps.
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Les enseignements des enseignants des trois dimensions parlent de cause et effet, spécifiant qu'en pratiquant l'engagement dans la cause on produit le résultat. En utilisant les termes "Bouddhas" et "êtres sensibles", ils expliquent que l'esprit doit obtenir le fruit de l'illumination. Mais ce n'est pas mon enseignement.
Ma nature transcende la dualité de la cause et de l'effet : comme il n'y a pas une quelconque dualité entre Bouddhas et êtres sensibles, l'illumination n'est pas quelque chose que l'esprit a besoin d'obtenir. Moi, la suprême source, suis la nature de la conscience, la sagesse qui apparaît d'elle-même.
Kunjed Gyalpo - chapitres 192.2 - 192.4

jeudi 24 septembre 2009


La manifestation de l'inscrutabilité est méthodique et élégante. La façon de mettre en pratique l'inscrutabilité consiste à ne pas épeler la vérité. La vérité est implicite, avec le plaisir éveillé dans votre accomplissement. Qui y a-t-il de faux à épeler la vérité ? Lorsque vous épelez la vérité elle perd son essence et devient soit "ma" vérité ou "votre" vérité; elle devient une fin en elle même. Lorsque vous épelez la vérité vous dépensez votre capital pendant que personne n'en tire aucun profit. Elle devient indigne, quelque chose qu'on jette. La vérité devenant implicite, la vérité ne devient la propriété de personne. Lorsque le dragon veut un orage il crée le tonnerre et les éclairs. Cela amène la pluie. La vérité est générée par son environnement; de cette façon elle devient une puissante réalité. De ce point de vue, étudier l'impact de la vérité est plus important que la vérité elle-même. La vérité n'a pas besoin d'une poignée.


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lundi 14 septembre 2009

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La matrice de la vision est l'observation de la vacuité et du rayonnement sans y être attaché.
La matrice de la méditation est le maintient du relachement réflectif sans y être attaché.
La matrice de l'action est la relaxation accompagnée d'une réponse libre et facile aux six champs des sens.
La matrice du but est l'éffondrement de toutes prévisions et appréhensions.
- Lama Shabkar - Le Vol du Garouda -
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vendredi 4 septembre 2009

Lama Shabkar - Le Vol du Garouda
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Coincident avec le développement d'un samadhi joyeux, radieux, libre de pensées
naît une authentique compassion, qui est comme l'amour qu'une mère possède pour
son fils unique, sauf qu'ici l'amour est dirigé vers tous les êtres errant dans le samsara,
ne possédant pas la vision Dzogchen. Cette compassion est une caractéristique très spéciale
de la vision Dzogchen, et cela vous devez le savoir. -
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jeudi 3 septembre 2009

Garab Dorje

La base de l'être, sans commencement ni fin,
est spontanément présente,
La façon dont les choses arrivent, sans commencement ni fin,
ne peut être supprimée,
La façon dont les choses sont, sans commencement ni fin,
n'a pas de cadre de référence spécifique,
La façon par laquelles les choses sont libérées, sans commencement ni fin,
est ininterrompue. 
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dimanche 23 août 2009

Les Six Vers de Vajra

Bien que les phénomènes apparaissent très divers,
la nature de cette diversité est non duelle
et de toutes choses individuelles aucune ne peut se ramener à un concept fini.
En évitant le piège de dire : « C'est comme ceci » ou « c'est comme cela »,
il apparaît clairement que toutes formes manifestées sont des aspects de l'infini sans forme et,
étant inséparables de lui, sont parfaites en soi.
Voyant que toutes choses sont parfaites en soi depuis l'origine,
on abandonne la maladie de s'efforcer sans cesse vers un but
et, demeurant simplement dans l'état naturel non modifié,
la présence de la contemplation non duelle s'élève spontanément
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samedi 22 août 2009

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Bien que la pensée arrive, elle arrive à l'intérieur de son propre contexte.
Bien que les concepts arrivent, ils arrivent à l'intérieur de leur propre contexte.
Dans l'esprit éveillé, il n'y a jamais aucune pensée ni aucun concept.
L'esprit de ceux qui sont victorieux des trois temps est libre de conceptualisation.
Rencontre Directe avec les Trois Kayas
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Déités du Longchen Nyingtik
et les déités protectrices.
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Au moment précis de l'apparition de (la conscience intrinsèque) à partir de la base, "les huit apparitions spontanées de la base" apparaissent naturellement. (A ce moment) en n'appréhendant pas ces apparitions en tant qu'autres et en les réalisant comme étant la lueur naturelle (ou le rayonnement-propre), (gDangs) avec un esprit pur (gZu-Bo'i Blos) les mouvements ('Gyi-Ba) (de la conscience intrinsèque) cessent en eux-même. ...

Tshig-Don Rin-Po-Ch'e'i mDzod - Longchen Rabjam
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jeudi 20 août 2009

« — Kyema ! Bien qu’il n’y ait en moi d’égarement,
C’est bien de mon propre dynamisme qu’est né cet égarement… »

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Les Grands Augures Ravissants
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l’égarement apparaît lorsque l’on ne reconnaît pas les manifestations
non-duelles qui émergent de notre état naturel comme étant nos propres
manifestations naturelles (rang snang) et lorsqu’on les saisit
comme ayant une autre nature que la nôtre ; cet égarement initial
provoque la saisie d’un soi (bdag ‘dzin) que l’on réifie en le distinguant
erronément de ces manifestations


— L’irruption de la nescience — Jean-Luc Achard

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mercredi 19 août 2009

- The Me-of-All -

Hurrah !
Million buddhas is shinning in one thought,
I do recognize it now,
Cause basically it’s so easy,
It has always been simply me.
This exact me-all-alone,
That today became the Me-of-All.

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mardi 18 août 2009

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Dans l'ultime essence profonde, la conscience en tant que telle, il n'y a rien qu'il faille améliorer, ainsi les actions positives n'apportent aucun avantage.
Il n'y a rien qui se déteriore, ainsi les actions négatives n'infligent aucune blessure.
Il n'y a pas de causalité karmique, ainsi il n'y a pas de bonheur ou de souffrance en tant que conséquence inévitable.
Il n'y a pas de meilleur ou de moindre, ainsi il n'y a pas de réjection du samsara et d'acceptation du nirvana.
Il n'y a aucun moyen de penser à, ou d'exprimer cette essence, ainsi il y a liberté de toutes ces sortes de tentatives.
Il n'y a pas d'avant ou d'après, ainsi les vies successives ne sont que des étiquettes.
Comment quelque chose peut il se perpétuer ?
Comment quelqu'un peut il se déplacer dans le samsara ?
Qu'est ce que le karma ? Quelles sont ses conséquences inévitables ?
Contemple et examine le sens ultime, qui est comme l'espace.

La Rencontre Directe avec les Trois Kayas
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lundi 17 août 2009

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Quelque soit la forme vue ou le son entendu, en rapport avec ce qui apparaît au cinq sens,
il n'y a pas d'objet, pas "d'autre", parceque c'est votre véritable visage s'appréhendant lui-même.
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La Liberté Naturelle qui Souligne les Caractéristiques - Garab Dorjé
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mercredi 5 août 2009

Jigmed Lingpa
Prière de la Base, de la Voie, et du Résultat de Dzogpa Chenpo

Comme son essence est le vide, c'est libre de l'extrème de l'éternalisme.
Comme sa nature est la clareté, c'est libre de l'aspect du nihilisme.
Comme sa compassion est sans-cessation, c'est la base de manifestations variées.
Ils sont divisés en trois mais concernant le sens ils sont indivisibles.
Puis-je réaliser l'état de la base de Dzogpa Chenpo.
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mardi 4 août 2009


Les Quatre Disciplines dépourvues de Discipline

non-existence (med pa) des limitations

la complète ouverture (phyal ba), c'est à dire, liberté de dualité


l'unicité (gcig pu) de sujet, objet, et action


La présence spontanée (lhun grub) de la pureté originelle (ka dag)

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lundi 3 août 2009


La Naturelle Grande Perfection (Rang-bZhin rDzogs-Pa Ch'en-Po) est l'esprit (Sems-Nyid) libéré de l'esprit (Sems). C'est la conscience intrinsèque apparaissant-par-elle-même et c'est la clareté intérieure. En cela toutes les vertus de la nature sont présentes spontanément. Cela ne dépend d'aucune cause et effet d'un créateur ou d'une création ou de quelques autres conditions, parceque c'est naturellement libéré.

Gyurmed Tshewang Chogtrub

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